Qui sommes-nous?

Depuis le 4 janvier 2017, Jean-François Delfraissy est Président du Comité Consultatif National d’Ethique pour les sciences de la vie et de la santé.

Il a été de 2005 à fin 2016, Directeur de l’ANRS (Agence Nationale de recherche sur le sida et les hépatites). Entre 2008 et 2017, il a dirigé l’institut d’Immunologie, Inflammation, Infectiologie et Microbiologie de l’Inserm-AVIESAN. Il est président du comité local de la recherche biomédicale et en santé publique de l’hôpital Bicêtre Paris-Sud (AP-HP) et professeur émérite à l’Université du GH Paris-Sud.

Chef du Département de Médecine Interne au CHU Paris-Sud (AP-HP) (1996-2013), le Professeur Delfraissy a dirigé plusieurs programmes de recherches et d’essais thérapeutiques de l’ANRS et publié plus de 450 articles dans le domaine de l’immunologie, la médecine interne, et l’infection au VIH. Il a organisé de nombreux congrès scientifiques internationaux et a présidé plusieurs conseils scientifiques internationaux sur le VIH/SIDA. Le Professeur Delfraissy est de longue date impliqué dans les questions de recherche opérationnelle dans les pays à ressources limitées. Il a été responsable au Cambodge du Programme ESTHER et de la recherche clinique du Site ANRS « Asie du Sud Est ». Il a notamment co-présidé la conférence scientifique IAS/ANRS sur HIV Science en juillet 2017 à Paris.

En Juillet 2014, il a mis en place et coordonné la recherche sur Ebola à travers le réseau pluridisciplinaire Inserm-Aviesan. La même année, il a été nommé par le Premier Ministre coordinateur interministériel de l’ensemble des opérations internationales et nationales de réponse à l’épidémie d’Ebola. Il a été le premier président du Conseil Scientifique de Sidaction et il est toujours membre du Conseil d’Administration. Il est membre du Conseil Consultatif Scientifique et Technique (STAC) de l’OMS sur le VIH, les hépatites, Ebola et Zika et est membre du Conseil Scientifique de l’ONUSIDA. Il a été nommé Officier de l’Ordre National de la Légion d’honneur en 2010.

Du 11 mars 2020 au 31 juillet 2022, il a été président du conseil scientifique Covid-19 en France.

Le Dr Marie-Paule Kieny préside le conseil d’administration de la fondation Medicines Patent Pool (MPPF, Genève, Suisse). Elle est également présidente du conseil d’administration d’initiative « Drugs for Neglected Diseases » (DNDi, Genève, Suisse), membre du conseil d’administration de la Fondation Mérieux (France) et directrice indépendante non exécutive de bioMérieux (Lyon, France). Elle est membre du groupe consultatif scientifique de plusieurs organisations travaillant dans le domaine de la santé. Jusqu’en mai 2022, elle était directrice de la recherche à l’Inserm (Paris, France), poste où elle a présidé le comité scientifique français du vaccin COVID-19. Jusqu’en juin 2017, le Dr Kieny a occupé le poste de sous-directrice générale pour les systèmes de santé et l’innovation à l’Organisation mondiale de la santé. Elle a coordonné les efforts de R&D de l’OMS pendant l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et elle a conceptualisé le plan directeur de l’OMS pour la R&D, un plan mondial de préparation aux épidémies de maladies émergentes.

Avant de rejoindre l’OMS, Marie-Paule Kieny a occupé des postes de recherche de premier plan dans les secteurs public et privé en France.

Le Dr Kieny a obtenu son doctorat en microbiologie (1980) à l’Université de Montpellier. Elle a publié plus de 350 articles et revues, principalement dans les domaines des maladies infectieuses, de l’immunologie, de la vaccinologie et des systèmes de santé. Marie-Paule Kieny a reçu le titre d’Officier de l’Ordre National du Mérite en 20021 et de Chevalier de la Légion d’Honneur en 2016. Elle a été lauréate du prix international de l’Inserm en 2017.

François Dabis est Docteur en médecine, Professeur d’épidémiologie à l’École de santé publique (ISPED) de l’Université de Bordeaux. Il a plus de 35 ans d’expérience dans la recherche en santé mondiale, et tout particulièrement sur l’épidémiologie et la prévention du VIH, les hépatites virales, les infections sexuellement transmises, la santé de la reproduction, la santé de la mère et de l’enfant et les systèmes de santé.

Il a été Directeur de l’Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) de mars 2017 à décembre 2020. Il est redevenu membre de l’équipe de recherche « Global Health in Global South » du Centre Inserm de l’Isped en 2021. Ses programmes de recherche ont été menés en France, en Afrique de l’Ouest et en particulier en Côte d’Ivoire ainsi qu’en Afrique du Sud et au Zimbabwe.

François Dabis préside la deuxième feuille de route (2021-2024) de la Stratégie nationale de santé sexuelle et conseille le gouvernement français sur l’Académie OMS et l’enseignement en santé mondiale. Il a publié à ce jour (Février 2022) 785 articles dans des revues internationales (Source : PubMed/Medline) et de nombreux chapitres de livres et son index H est de 81 (Source : Web of Science). François Dabis a publié en 2017 en tant que Rédacteur Coordinateur la deuxième édition d’un ouvrage de référence en français sur l’Epidémiologie de Terrain.

Olivier Nay est professeur de science politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattaché au Centre d’études et de recherches administratives politiques et sociales (CNRS 8026).  Il y dirige le programme de Master 2 « Développement et Action humanitaire ». Il est membre de l’Institut universitaire de France.

Il fût conseiller principal auprès du Coordonnateur mondial de la lutte contre le sida à l’UNESCO (2003-07), et a collaboré avec le Programme ONUSIDA et la Banque mondiale.

Olivier Nay a été membre junior de l’Institut universitaire de France (2008-12), président de la section de science politique du Conseil national des universités (2009-2015) et vice-président de la commission permanente du Conseil national des universités (2011-15). Il a été vice-président de l’Association française de science politique (2010-16) et membre du Comité exécutif de l’Association internationale de science politique (IPSA).

Il a été visiting professor à Columbia University en 2018 (New York).

Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques sur la gouvernance internationale, les politiques d’aide au développement et la santé mondiale.

Sana de Courcelles est conseillère santé de la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève depuis septembre 2019.

Elle a été Directrice exécutive de l’École d’Affaires Publiques de Sciences Po, et professeure affiliée dans les domaines de la réforme de l’Etat et de la Santé.

Elle était depuis 2014 au cabinet de la Sous-Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en charge des Systèmes de Santé et de l’Innovation, à Genève.

Auparavant, elle a été conseillère parlementaire et affaires transverses auprès du Commissaire Général à l’Investissement, en charge des investissements d’avenir (« grand emprunt »), M. René Ricol puis M. Louis Gallois. Elle a commencé sa carrière en tant que consultante en stratégie et organisation dans le secteur public au sein de Capgemini consulting.

Annabel Desgrées du Loû est directrice de recherche en démographie à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

Après des études de biologie à l’Ecole Normale Supérieure à Paris, elle a fait une thèse de démographie sur l’impact des vaccinations sur la santé et la mortalité des enfants en Afrique. Recrutée ensuite à l’IRD, elle a mené des recherches sur les enjeux démographiques et sociaux dans plusieurs champs de la santé :  la planification familiale, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH/sida, la prévention du VIH/sida dans les populations vulnérables, la place de la maladie dans le parcours migratoire. Nourrie de sa double formation en biologie et en sciences sociales, elle privilégie une approche multidisciplinaire des questions de santé.

Actuellement au Centre Population et Développement à Paris (CEPED, UMR Université de Paris-IRD-Inserm), elle est membre du Conseil Scientifique de l’IRD, membre du Conseil Consultatif National d’Ethique et membre du Comité de Veille et d’Anticipation des risques sanitaires  (COVARS).

Eric Fleutelot est le Directeur technique du pôle grandes pandémies du Département Santé d’Expertise France. A ce titre, il coordonne notamment l’Initiative 5% sida, paludisme et Tuberculose.

Il a précédemment été Conseiller régional en santé mondiale en Asie du Sud-Est, basé à l’Ambassade de France à Bangkok. Pour le Ministère des Affaires étrangères et du développement international, il supervisait et suivait les investissements français en santé dans 10 pays d’Asie du Sud-Est, faisant le lien également avec la recherche scientifique, les décideurs en santé publique et les différents opérateurs français.

Il a également été jusqu’en 2014 directeur général adjoint de Sidaction où il a contribué au développement de programmes communautaires d’accès aux soins et aux traitements principalement en Afrique Subsaharienne.

Eric Fleutelot a contribué au développement de programmes innovants, comme celui concernant les usagers de drogues au Népal, en partenariat avec Nava Kiran Plus. Il fait également partie de l’équipe qui a mis en place le plus important programme de soutien aux orphelins du Burundi, pays qui compte près de 2000 enfants rendus orphelins à cause du Sida.

Eric Fleutelot a été fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2007.

Frédéric Goyet est médecin, spécialiste en santé publique, actuellement Référent VIH-IST-Hépatites et santé sexuelle à l’ARS Ile de France.

Il était auparavant conseiller du directeur des relations extérieures du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à Genève, où il était plus particulièrement chargé du suivi des processus internationaux pouvant intéresser l’activité, ou les ressources, du Fonds mondial (G8, G20, agenda post 2015…), de 2014 à 2017.

Frédéric a commencé sa carrière en tant que médecin dans l’Ethiopie rurale, au Soudan et au Cambodge pour des organisations humanitaires. En France, il a géré un réseau de professionnels de santé impliqués dans les soins pour les personnes vivant avec le VIH. Il a rejoint le ministère de la santé en 1996, et travaillé comme médecin inspecteur départemental, en charge des programmes de prévention et de soins pour le VIH/sida, des soins pour les prisonniers et les populations les plus vulnérables.

De 2001 à 2007, puis de 2011 à 2012, il a été détaché auprès du ministère des Affaires étrangères, comme conseiller pour le VIH/SIDA puis comme chef du bureau de la santé à la direction générale de la mondialisation. De 2008 à 2010, il a été détaché à la Commission européenne, Direction Coopération au développement, en tant que conseiller pour le VIH/sida, l’accès aux médicaments et les relations avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. De 2012 à 2014 il a été conseiller pour la stratégie internationale du directeur du GIP ESTHER, organisme public français de coopération bilatérale en matière de VIH/sida et de santé, qui opérait principalement au travers de partenariats hospitaliers.

Le professeur Kazatchkine a consacré plus de 30 ans à la lutte contre le sida et à la promotion de la santé mondiale en tant que médecin, chercheur, administrateur et diplomate.

Le Professeur Kazatchkine est médecin et professeur Emerite à l’Université Paris- Descartes. Il a été Directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) en France de 1998 à 2005, et Ambassadeur en charge de la lutte contre le VIH/Sida et les maladies transmissibles de 2005 à 2007.

Le Pr Kazatchkine a été Directeur Exécutif du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, de 2007 à 2012. Il a ensuite été l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies sur le VIH/Sida en Europe de l’Est et en Asie-Centrale.

Depuis janvier 2020, le Pr Kazatchkine est Conseiller Spécial du bureau de l’OMS pour l’Europe. Il est ‘Senior Fellow’ du centre de santé mondiale de l’Institut de Hautes Etudes en Affaires Internationales et Développement à Genève, et membre de la Commission mondiale sur les politiques en matière de drogues.

Il a été membre du panel indépendant d’évaluation de la réponse internationale au Covid-19.

Le Pr Kazatchkine est Doctor Honoris Causa de l’Imperial College à Londres, de l’Université Libre de Bruxelles, de l’Université Catholique de Louvain et de l’Université de Genève. Il est Officier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite.

Mathieu Lamiaux est directeur associé au bureau de Paris du Boston Consulting Group. Il est responsable du centre d’expertise Santé en Europe de l’Ouest et en Amérique du Sud. Mathieu Lamiaux est également un membre clé du comité Marketing, Sales & Pricing et Global Advantage.

Il coordonne également les activités du BCG dans le domaine de la santé mondiale en Europe et travaille en étroite collaboration avec l’OMS, le Fonds mondial et les partenaires privés dans la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et la malaria.

Diplômé d’HEC Entrepreneurs, Mathieu Lamiaux a précédemment travaillé pour l’Agence Française de Développement au Cameroun et en Guinée Equatoriale.

Lelio Marmora travaille dans le domaine du développement international depuis plus de 30 ans. Il est membre du conseil d’administration de la Fondation MTV (Londres, Royaume-Uni), administrateur indépendant non exécutif d’Orasure Technologies (Bethlehem, États-Unis), et siège dans plusieurs groupes consultatifs stratégiques publics et privés dans le cadre d’investissements mondiaux à grande échelle. Depuis 2022, il est également conférencier invité à l’université de Pékin (Beijing, Chine).

Il a été directeur exécutif d’Unitaid à Genève, en Suisse, de 2014 à 2020. Auparavant, il a travaillé huit ans au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, d’abord en charge de la région Amérique latine et Caraïbes, puis en tant que directeur pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Auparavant, Lelio Marmora a travaillé à divers titres pour la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et plusieurs agences des Nations unies.

Avocat diplômé de l’Université de Belgrano de Buenos Aires, il est titulaire d’un DESS en administration internationale de l’Université Paris II Panthéon-Assas.

Benoit Miribel est le Secrétaire Général de la Fondation « Une Santé Durable pour Tous » lancée en juin 2020.

Il est membre du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) depuis mai 2021.

Il préside Bioport, plateforme logistique humanitaire et solidaire ainsi que l’association Earthwake (recyclage plastiques).

Il a présidé le Centre français des Fonds et Fondations (CFF) (2015-2022).

Il a été Directeur Général de la Fondation Mérieux (2007-2017) puis Directeur Santé Publique de l’Institut Mérieux (2018-2020).

Il est Président d’Honneur d’Action contre la Faim (ACF), association qu’il a présidée (2010/2013) et dirigée (2003/2006). Il été le directeur de l’Institut Bioforce (1997/2002).

Cofondateur de la revue Alternatives Humanitaires et du Forum Espace Humanitaire (FEH) ; membre des think-tank Santé Mondiale 2030 et Re-Sources (eau-assainissement) ; membre du CA de Friendship France (Bangladesh).

Ancien membre du conseil d’administration de European Foundation Center (EFC) et de VOICE (réseau européen des ONG humanitaires).

Louis Pizarro, médecin, est également diplômé en relations internationales à Sciences Po Paris et d’un MBA de l’EHESP. Il a occupé le poste de Chef de mission de Solthis au Niger avant de devenir Directeur général au siège de l’organisation jusqu’en 2020. Aujourd’hui, il travaille à Genève dans une organisation internationale.

Il est également enseignant en santé mondiale à Sciences Po Paris et à Paris I Panthéon-Sorbonne.

Spécialiste des questions de réduction de la pauvreté et de santé.
Actuellement Directrice de la Division Santé et Protection Sociale à l’AFD, Elle a précédemment été Directrice Gouvernance et Financements des Systèmes de Santé à l’OMS, et a travaillé à la Banque africaine de développement puis à la Banque mondiale.

Elle a développé une expertise depuis plus de 20 ans sur les questions de réduction de pauvreté, de financement de la santé et de protection sociale à travers plus de 70 pays en Europe, en Asie et en Afrique. Elle combine ces différentes expertises acquises lors de son Master de nutrition à l’université de Nancy, ainsi que de son Master et son Doctorat d’économie de la santé à Johns Hopkins University.

Elle a été co-auteure du rapport de la Banque mondiale en 2004 “Making Services Work for Poor People” et du rapport de la Commission du Lancet “Global Health 2035 : a world converging within a generation”. Elle a également écrit sur les financements en santé innovants (régimes d’assurance maladie communautaires, financement basé sur la performance) et sur les dynamiques du marché du travail de la santé en Afrique etc.).

Amélie Schmitt est conseillère pour les affaires sociales à la mission permanente de la France auprès des Nations unies à Genève, en charge de la santé mondiale, depuis octobre 2021.

Auparavant, elle travaillait au Bureau de l’OMS pour l’Europe, au niveau régional en tant que conseillère principale au Bureau de la prévention et de la lutte contre les maladies non transmissibles et au niveau national en tant que conseillère principale en systèmes de santé au bureau de l’OMS à Moscou.

Avant de rejoindre le Bureau européen de l’OMS, elle était conseillère principale auprès du sous-directeur général de l’OMS pour les systèmes de santé et la couverture sanitaire universelle à Genève.

Ancienne responsable des affaires internationales européennes à la direction générale de la santé du ministère français de la santé, elle a représenté la France au comité de la santé de l’OCDE, au conseil exécutif de l’OMS, à l’OMS/Euro et aux organes directeurs de l’UE.

Elle a commencé sa carrière professionnelle dans des ONG internationales et est entrée au gouvernement français pour soutenir le premier ambassadeur français pour le VIH/SIDA.

Sa formation en politiques publiques et en sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Paris l’a également conduite à l’action intersectorielle et elle a travaillé pendant dix ans comme conseillère technique principale à l’Organisation internationale du travail, fournissant une assistance technique aux décideurs nationaux des gouvernements, aux organisations d’employeurs et de travailleurs du monde entier sur la santé et la sécurité au travail, l’exclusion sociale et l’emploi des jeunes, et en tant que point focal sur le VIH/sida.

Clara Ruault est une ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Elle est titulaire d’un master de philosophie de l’environnement à Paris 1 et d’un master d’histoire contemporaine de la santé à Sciences Po Paris.

Elle est l’autrice de deux ouvrages sur l’écologie politique et collabore régulièrement avec la Fondation Jean-Jaurès.

Après un passage à l’Université de Columbia et au Comité consultatif national d’éthique (CCNE), elle a rejoint le think tank Santé mondiale 2030 en septembre 2023.

Paul Benkimoun est médecin généraliste. Il a enseigné à Sciences Po Paris et à Sciences Po Bordeaux sur les politiques de santé, et la gestion des risques en santé. Depuis 1999, il est journaliste médical au journal Le Monde.

Françoise Barré-Sinoussi, chercheuse impliquée dans la recherche en rétrovirologie depuis le début des années 1970, est connue pour ses contributions dans le domaine du Sida, en particulier la découverte du VIH en 1983. Présidente d’honneur du Département de Virologie de l’Institut Pasteur et du réseau international des Instituts Pasteur (« Pasteur Network »), elle a dirigé des travaux sur la pathogenèse du VIH / sida, en particulier sur les mécanismes nécessaires pour contrôler les infections VIH / SIV et/ou l’inflammation et l’activation délétère des lymphocytes T induite en réponse à ces infections.

Au-delà de ses activités de recherche, Françoise Barré-Sinoussi est une militante de la recherche multidisciplinaire et translationnelle et de la collaboration internationale en réponse à l’attente des patients quels qu’ils soient où qu’ils soient de par le monde. Selon ses engagements dans le renforcement des capacités et de la formation en Afrique et en Asie du Sud-Est, elle a d’ailleurs une longue expérience de la collaboration avec des pays à ressources limitées en relation avec le réseau international de l’Institut Pasteur et les programmes de recherche sur le Sida de l’ANRS au Cambodge et au Vietnam ainsi qu’en Afrique. En 2010, elle a lancé l’initiative de la Société Internationale du Sida (IAS) « Vers une guérison de l’infection VIH » dans le cadre de sa forte implication dans le plaidoyer pour accélérer des interventions en santé publique basées sur l’évidence scientifique.

Françoise Barré-Sinoussi est auteur et co-auteur de plus de 350 publications originales et de plus de 125 articles dans des ouvrages. Invitée à plus de 400 conférences et/ou réunions internationales, elle a été Présidente de l’IAS de 2012 à 2014 et reste membre ou présidente de nombreux conseils scientifiques ou comités consultatifs internationaux. Elle est membre de l’Académie nationale des Sciences en France depuis 2009, membre de la « National Académy of medecine » USA depuis 2018 et membre invité de l’Académie Nationale de Médecine en France depuis 2022. Grand-croix de La Légion d’Honneur depuis 20016, elle a également reçu plus de 40 prix et distinctions nationales ou internationales, y compris le prix Nobel de médecine en 2008 pour ses contributions dans le domaine du VIH/Sida.

Officiellement à la retraite, Françoise Barré-Sinoussi n’en reste pas moins active sur la scène internationale. Présidente de Sidaction depuis novembre 2017. Présidente d’honneur du  Pasteur Network, elle continue à jouer un rôle majeur face aux défis de santé mondiale.